Norvège: Orientations de politique étrangère pour les défenseur·e·s des droits humains

En 2010, le ministère norvégien des Affaires étrangères a élaboré un guide sur la protection des défenseur·e·s des droits humains dans les missions diplomatiques américaines à l’étranger. Ce document contient des lignes directrices visant à aider le ministère des Affaires étrangères et les missions norvégiennes à normaliser les mesures de protection des défenseur·e·s des droits humains et de leur travail.

Le projet de loi stipule les mesures de protection des défenseur·e·s des droits humains qui peuvent être appliquées dans les missions diplomatiques norvégiennes. Ces mesures comprennent (entre autres) l’établissement de contacts réguliers avec les défenseur·e·s des droits humains, l’observation de procès et la coopération avec des acteurs internationaux et nationaux dans le pays de la mission diplomatique. Le projet de loi détaille également le rôle du ministère dans la défense des défenseur·e·s des droits humains dans le cadre de réunions politiques et de dialogues sur les droits humains.

Une législation similaire a été mise en œuvre par d’autres pays, principalement des pays européens qui ont développé une mise en œuvre distincte des orientations de l’UE sur les défenseurs des droits humains (par exemple, la Finlande, le Royaume-Uni et la Suisse). Protection International ne considère pas ce type de législation comme une politique nationale de protection des défenseur·e·s des droits humains, tout d’abord parce que les orientations ne sont pas contraignantes. Ensuite, parce que ces lignes directrices ne sont pas appliquées aux défenseur·e·s des droits humains dans le pays qui les adopte. Néanmoins, ces mesures visent à contribuer à un environnement favorable pour les défenseur·e·s des droits humains dans les pays où la Norvège travaille sur des missions à l’étranger, car elles fournissent un point focal sur le terrain dédié à fournir une assistance aux défenseur·e·s des droits humains en (entre autres activités) facilitant les espaces de discussion ou en fournissant un soutien ad hoc aux défenseur·e·s des droits humains dans le besoin.

La publication originale est disponible ici en anglais (Gouvernement norvégien).